Ambiance VIII

” Architecture and flowers: a city idyll

Walking, strolling, wandering for hours, days or months even years around cities (here Paris) to chase the urban writings for my photo-collages is not enough any more. To look up became a necessity, to scrutinize the heights is now an obsession.

Up there prevails a different world from the one on the sidewalks. Chimneys, turrets, antennas stand. Terraces on which we would willingly have a drink spread out. Without taking into account the shambles of bull’s-eyes, dormers, pipes, bars, ladders from which by any chance a bird will fly off. Hardly higher the wavy lines of airplanes dream to escape.

Opposites have my preference. When flowers marry concrete. Disagreement match. Contrasts enhance one another:

Finally because I love all flowers whether wild or from gardens, found in lost islands in the Pacific or perched in the Andean Cordillera.”  © Evelyne Chevallier

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Architecture et fleurs : une idylle citadine

Sillonner, errer, flâner des heures, des jours, des mois depuis des années dans les villes (ici Paris) pour y chasser les écritures urbaines dont je me sers pour mes collages, ne me suffit pas. Regarder en l’air est une nécessité, y scruter le faîte des constructions une obsession.

Là-haut y règne un bien autre monde que celui des trottoirs d’en bas. S’y dressent des cheminées, des tourelles, des antennes. S’y étalent des terrasses sur lesquelles on boirait bien un verre. Sans compter le capharnaüm des œils-de-bœuf, tuyaux, lucarnes, barreaux, échelles desquelles par chance s’envole un oiseau. A peine plus haut les zébrures d’avions rêvent d’évasion.

Les contraires ont ma préférence. Quand les fleurs se marient au béton, les oppositions s’harmonisent et les contrastes s’enrichissent.

Enfin parce que les fleurs je les aime toutes. Celles des champs, des forêts, des îles perdues du Pacifique ou haut perchées dans la Cordillère des Andes.

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